Beaucoup de sources au sujet des sacrés de Birmanie racontent cette même histoire, qui a d’ailleurs donné son nom à certains élevages : celle du temple de Lao-Tsun. Pour vous la conter rapidement, le temple était élevé à la gloire de la déese Tsun Kyan Tsé, déesse dorée aux yeux de saphir. Dans le temple vivait un vieux moine qui s’en occupait et qui avait un chat blanc nommé Sinh. Un jour, le temple fut attaqué et le moine fut tué. Sinh se rendit alors au chevet de son maître, et fixa la déesse du regard. Ses yeux devinrent bleus comme ceux de la déesse, et sa fourrure dorée, à l’exception de ses pattes, restées blanches. Le chat mourut ensuite de chagrin, et tous les chats blancs du temple prirent alors l’apparence de la déesse.

Cette légende est très belle, mais elle a une portée historique et culturelle controversée. Tout d’abord, on ne trouve aucune autre trace, dans la culture birmane, de la déesse Tsun Kyan Tsé et du temple de Lao-Tsun. Si cette légende est poétique, elle est très probablement fausse. Reste que les origines exactes du birman sont incertaines : croisement du Siamois et du Persan, on en trouve les premières traces dans les années 1920 avec une reconnaissance officielle en 1924.

Heureusement, un livre va peut-être nous permettre d’en savoir plus : il s’agit de L’extraordinaire aventure du chat sacré de Birmanie, par le Dr Alain LESCART. Eleveur passionné, il est parvenu à mettre au jour les origines controversées d’une des races de chats les plus populaires au monde. Le livre est d’ores et déjà disponible au format Kindle (visible sur la plupart des marques de liseuses / e-books) et est disponible au format papier, distribué par Michèle LEFRANCOIS entre autres.

Sources :

http://sacredebirmanie.club/2014/12/la-legende-du-sacre-de-birmanie/

https://www.zooplus.fr/magazine/chat/races-de-chat/birman